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Message par Daphné Lun 3 Aoû - 20:53




Daphné, Black Orchid



"Il est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme."




Nom : Daphné
Avatar : Black Orchid de Dave McKean
Age : Plusieurs centaines d'années
Groupe : Gaïa
Fidélité  : Gaïa et les siennes
Rang : Simple fille de Gaïa

Hybridation : Daphné est le fruit d'une hybridation de plus en plus forte entre elle et les orchidées. Elle n'a quasiment plus d'humain que sa forme et certains de ses organes, notamment ceux des sens. Son cerveau a également muté, tendant vers une mémoire plus végétale. Son langage reste encore celui d'une humaine, mais pour combien de temps encore ? Ses plus grandes craintes : le feu destructeur et le bruit assourdissant et non naturel. Elle est également plus lente dans ses gestes et manque quelques peu de réflexe. Elle dispose en outre de quelques facultés utilisant des stratégies de leurres visuels, olfactifs et sexuels, qui peuvent lui servir de léger camouflage, d'attirance ou de répulsion d'un être humain.

Signes distinctifs : Elle présente l'aspect d'une hybridation entre femme et orchidée. Ses cheveux semble être une pétale géante aux nuances changeantes et à l'aspect aérien, presque irréel. Elle marche lentement et réagit de même. Ses pieds semblent faits de racines, s'enfonçant légèrement dans la terre. Ses doigts semblent sans fin, partant comme des particules dans les airs. Aucun nombril, aucun organe génital. Seul la forme subsiste et non la fonction.


Portrait en Quelques lignes



Caractère :
La force morale d'un chêne et la fragilité corporelle d'une orchidée. Le calme de la flore et le tourbillon émotionnel des humains. La mémoire de mille existences et la virginité d'une page blanche qui souhaite se découvrir. Daphné observe, silencieuse, le monde qui pousse, qui vit, qui se détruit. Curieuse, enjouée, elle peut s'extasier et virevolter devant les faits et gestes quotidiens et éternels de la Nature. Fille de Gaïa, son cœur fidèle bat au rythme de celui de la Mère. Elle ressent ainsi de la colère, de l'incompréhension, de la tristesse face à ceux qui rejettent celle qui les a vu naître, celle qui les a nourris, celle qui les a fait grandir. Daphné peut-être très craintive face à certaines choses : le feu, les bruits trop violents, mais également les humains. Si elle ne ressent qu'un léger malaise qui disparaît vite au contact des Fidèles, elle sera beaucoup plus méfiante avec des inconnus. Et sera même parfois agressive face aux êtres ténébreux habillés de lumière. En elle couve le feu d'une vengeance, la douleur du sacrifice de sa précédente incarnation, arrachée à Gaïa par cet homme au nom de Tantale.


Physique :
Immanquablement, nul être ne peut manquer l'hybridation flagrante de Daphné. Une peau violette, végétale, aux nuances pourpres et lilas. Une chevelure étrange, irréelle, ressemblant à une pétale géante, flottant légèrement au vent au-dessus de sa tête. Ses yeux sont parfois verts, parfois bleus au gré de ses incarnations. Ses membres sont souples et agiles, et résistantes. Un large bandeau blanc recouvre ses yeux et se termine dans sa chevelure. Ses doigts sont fins, longs, se perdent dans les airs, en milliers de particules. Une grâce naturelle se dégage de ses mouvements tandis que ses pieds prennent racines parfois dans le sol. Il peut arriver que Daphné se fige ainsi dans la terre meuble et se nourrisse des nutriments de sa Mère. Elle aime également à s'accrocher au tronc d'un arbre pour dormir ou sur une branche ou encore au sol, profitant des champignons aux sucs sucrés. Elle aime s'abreuver légèrement avec l'eau des rivières, sur les feuilles ainsi que du soleil du matin ou en fin d'après-midi. Elle préférera toujours l'ombre à une exposition vive aux rayons du grand Astre. Au vu de ses dernières expérimentations, quand elle était davantage proche de l'humanité, il s'avère qu'elle procède à de la photosynthèse lorsqu'elle le souhaite. Elle dispose également d'un cerveau à la mémoire plus végétale, mais à la réflexion et aux émotions encore bien humaines. Ses organes ont quasiment tous disparus, notamment son appareil digestif, qui est désormais plus proche des fleurs.


Son histoire



Plop. Plop. Plop. Plop.

Un bruit familier. De l'eau qui s'écoule doucement d'une feuille sur un rocher, après une averse rafraîchissante.

Des vibrations très légères, à peine perceptibles, seulement dans un état de conscience réduit. Une caresse douce, qui fait doucement frémir la partie de moi la plus ouverte sur le monde. Une brise. Cela faisait si longtemps. J'ouvre doucement ce qui me fait office de paupières. La lumière blesse un peu mes yeux. Je suis habituée à une semi-obscurité. Je les entrouvre à peine, laissant seulement une vague perception floue parvenir jusqu'à ma rétine. La forêt. Gaïa. Je suis revenue auprès d'elle, auprès de ma Mère bien-aimée. Enfin. Mais à quel prix ? Celui de son sacrifice. Lizzie.

Une émotion presque humaine semble se déclencher dans mon cerveau. Cela ressemble à de la tristesse. Un peu d'eau coule le long de ma peau végétale. Je le ressens à la fois comme une libération -ma partie humaine faisant son office- et à la fois comme une perte. L'Eau est toujours précieuse. Je vis grâce à elle. Elle, ainsi que la Terre et le Soleil. Lizzie s'est sacrifiée, emprisonnée dans sa tour de verre, quel choix avait-elle ? Le pari fou de transférer notre mémoire au sein de fines semences légères, de les disperser au gré du vent et de mourir lentement. De toute façon, elle ne pouvait plus vivre loin de Mère. L'homme, le mortel, l'humain qui nous a arraché à sa bienveillance, lui, devra payer pour la mort de Lizzie. Je me le jure. Et je sens ce vœu, cette promesse dans chaque fibre de mon corps végétal. C'est désormais inscrit dans ma faible mémoire.

J'écarte majestueusement les bras, et un bref instant, on pourrait croire à un oiseau prêt à s'envoler pour la première fois, la maladresse en moins. Nous avons déjà vécu ce moment des dizaines et des dizaines de fois. Il faut maintenant que je me détache des champignons aux sucs sucrés qui ont permis ma croissance. La mort de Lizzie a eu lieu, il y a plusieurs mois déjà. Je ne suis qu'une adolescente pour une fleur, mais déjà mon corps a repris sa forme d'autrefois. De mes doigts fins et sans fin défini, je passe ma main doucement sur ce nouvel être que je suis, si familier, si étranger. Une. Et plusieurs à la fois. Assailli par mille mémoires, mille passés, mille vies…

Qui suis-je réellement ? Une enfant de Gaïa assurément. Indéniablement. Chaque molécule de mon être lui appartient. Autrefois... autrefois, oui, il y a si longtemps, des souvenirs s'éveillent en moi. Suzanne. Suzie. J'étais Suzie. Une biologiste. J'étudiais les plantes. Je nous connais. Je n'ai jamais cessé de nous étudier, nous et notre évolution. J'étais là quand tout ceci à débuter. Mais je n'ai plus que des fragments. Comme si cela n'avait plus d'importance. Tout ce que j'ai retenu, c'est qu'Elle nous a toujours tout donné, indulgente, généreuse, entière. Et qu'ils ont fait le premier pas vers leur annihilation. A force de nous croire l’ennemi, ils le sont devenus. Gaïa s'est déchaîné. Dans toute sa beauté. Sans miséricorde.

Elle nous a accueilli. Nous étions parmi les premiers à franchir le seuil qui menait à elle. Nous étions dans l'obscurité de l'humain, nous avons rejoint sa lumière. Malgré nos différences, elle nous a accepté en son sein, et a subvenu à nos besoins. Et au fil de nos renaissances, nous avons peu à peu fusionné avec elle.

Nous avons apporté son message de paix aux autres. Certains ont entendu. D'autres nous ont tué. Mais toujours nous revenions, nous, ses filles. Quelques uns parmi nous ne supportèrent pas ce que les humains aux vies si longues firent de nos sœurs. Celles-ci se firent Rage, se firent Colère, se firent Guerrière des idéaux de notre Mère. Pour toutes, la vie est brève, mais tout autant est celle des Pacifistes, des Porteuses de Ses idées et des Neutres. Mère Gaïa nous aime et accepte chacun de nos choix. Hormis un seul. Aucune ne le ferait. Aucune. Nous sommes contre eux, eux qui érigent leur tour qu’ils croient inébranlables, brisant le vent et la beauté des paysages par leurs angles tristes et sérieux.

Mes pas se font un peu hésitant, sur la mousse toute moelleuse et douce. Quelle délice de revenir ici. Des papillons volètent doucement près d'un colibri. Je sens les vibrations de la nature à l'intérieur de moi. L'eau me parcourt doucement. Mes doigts caressent chaque arbre comme si je retrouvais mes frères après une longue absence. Chacun est différent, a son caractère. Je les aime tous. Je sens Gaïa en chacun d'eux et en moi. Nous ne formons qu'un, tous interreliés. Quand Gaïa souffre, nous le sentons. Ainsi, lorsqu'une partie d'elle s'est détachée de Mère, nous avons ressenti une immense déchirure, une absence criante qui nous angoissait. Nous avons hurlé, nous avons pleuré, nous étions en panique. Mais le Crystal n'est jamais revenu. Trop fasciné par les humains, il en avait oublié la grâce de la nature.

Je me rapprochais peu à peu de la rivière et de son chant. Des oiseaux pépiaient allégrement, se baignant parfois audacieusement dans l'eau claire qui roulait sur les pierres rondes et pointus. La vie criaient sa présence partout en Gaïa. Des poissons aux couleurs brillantes et à la peau si froide, dure et souple à la fois, se faufilaient entre la flore des milieux aquatiques. Ici, un lézard profitait de l'astre et de sa chaleur bienfaitrice. Je restais à l'ombre fraîche des saules, spectatrice silencieuse des mouvements, des silences, allant d'émotion en émotion. J'étais en harmonie et en paix. Qui allais-je devenir ? Chacune d'entre nous avait sa propre personnalité, souvent un savant mélange de nos vies précédentes. Parfois, un événement trop chargé en sentiment imprimait en nous une forte personnalité, dédiée souvent à la vengeance, à la rancœur, à la colère. Je ne sais pas encore qui je suis. Je sens pourtant un changement. Il faut que je sache...

Je ferme les yeux et me guide avec mes autres sens. Là, des vibrations. Ils changent parfois d'endroits, nomades qu'ils sont.  Je m'approche doucement. L'agitation est plus présente que dans la profondeur de la forêt. Et pourtant, une parcelle de moi sait qu'ils ne sont pas si bruyants que cela. Ils vivent, tout comme moi. Ils ont été réceptifs à Gaïa. Ils ont parfois tourné le dos, comme moi, à cette ancienne vie. Gaïa les protège, Gaïa les aime. Tout comme moi. Nulle jalousie en mon cœur. Et pourtant, ils sont différents de moi. Et ce fossé grandit. Nulle joie, nulle amertume, nulle regret en moi. Une simple constatation. Pourquoi ? Pourquoi cette différence ? Je continue d'observer, cachée dans l'ombre. Mes yeux curieux les observent. Ils sourient. Ils semblent heureux. Ils semblent avoir trouvé leur voie. Contrairement à moi. Ils chantent sa gloire. Ils préparent des plans, dessinent sur le sol. Je reconnais certains. Cette femme notamment, au regard si fier, à l'allure guerrière, au cœur si plein de dilemme. La sœur de la Protégée de Gaïa. Son incarnation. Un petit pincement. Elle aussi, comme Lizzie, a été enfermée dans les hautes tours. Notre sœur.

Je les laisse, je m'assois contre un arbre non loin. Un souvenir se glisse doucement dans mon esprit. Le jour où elle m'a choisie. Une chaleur intense envahit mon corps végétal. Je nous revois. La première d'entre nous. Errant entre les arbres, à la recherche de quelque chose. Quoi ? Nous ne savions pas ! Mais nous étions mû par la volonté de trouver un sens, d'échapper à la folie des hommes qui les conduisaient à leur perte. Nous avons marché, dormi, médité, bu, mangé, au sein de Gaïa. Nous ne la sentions pas encore, cependant. Nous nous sommes perdus en son sein. Afin de la trouver. Nous avons grimpé cette falaise.

Daphné Croppe10

Derrière, une immense étendue d'eau à la surface claire, ayant une faible profondeur. Et au bout, se détachant sur une immense forêt en contrebas, dans le soleil levant, un arbre. Le plus majestueux des arbres. Immense, cachant le soleil levant. Ses feuilles vertes étaient comme dorées. Un arbre qui trônait dans l'eau, incroyable, lumineux. Je n'arrivais plus à penser, à respirer. Nous avions trouvé. Nous avons fendu les eaux, lentement, appréciant chaque instant irréel. Nous avons peu à peu pris conscience du silence, non pas angoissant, ni étouffant, mais apaisant. Nous entendions notre respiration, nous sentions le sang circulait dans nos veines. Nul vent, nul bruit lorsque notre corps traversait l'eau. C'était comme de la soie, à peine froide. Nous nous sommes approchés. Nous nous sommes sentis accueillis. Nous avons senti sa présence. Puis, nous l'avons touché. D'abord de nos mains de mortels, puis nous avons enjambé ses racines qui jaillissaient de l'eau. Un calme profond émanait d'elle, ainsi qu'une vie florissante. Je me sentais pleine, complète, accomplie. La sève coula le long de son tronc, j'en bus comme à une fontaine. Là, commença ma véritable existence. J'avais trouvé mon essence. Je l'ai peu à peu rejoint au fil de mes réincarnations. De mes renaissances. Je suis une partie d'elle. Et elle fait partie de moi.



Le visage derrière le masque



Pseudo : Delight
Comment avez-vous connu Dark Cloud at Dawn ? J'y suis depuis l'aube !
Des questions, des suggestions : N'hésites pas à me dire si c'est trop fort comme pouvoir (l'âge, cette sorte de renaissance et cette influence visuel et olfactive), ma chère Cloud ! Je réduirais sans souci !
Un petit mot : Merci de nous avoir offert un si joli forum qui inspire tant !


Dernière édition par Daphné le Jeu 20 Aoû - 20:31, édité 4 fois

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Message par Daphné Jeu 20 Aoû - 20:23

J'ai terminé ma fiche, chère Cloud ! N'hésites pas, je modifierai sans souci ou approfondirai ce que tu voudras ! =)

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Message par Cloud Ven 21 Aoû - 7:42

La bienvenue à ce nouveau personnage, rraouu

Son portrait, très poétique, est un délice à lire. Tu l’as écrite avec beaucoup de délicatesse, beaucoup de grâce. C’est un personnage qui me plait beaucoup. Il épouse parfaitement l’univers du forum. Son ancienneté est précieuse. J’aime notamment sa connexion avec Gaia, et son déchirement quand le Crystal fut corrompu par la noirceur des hommes. Daphné a beaucoup de facettes. Je la trouve extrêmement intéressante. Je songeais déjà, à faire venir su le fow’, des personnages de ce genre, des hybrides, qui ont traversé les âges. Le tien y sied à merveille. Il est parfait. Simple et complexe par sa nature, on retrouve ses paradoxes dans ta plume florissante, se réveillent alors mille métaphores de l’hybridation.

Ne t’inquiètes de rien pour les pouvoirs, comme je te l’ai déjà dit, cela ne me pose aucun soucis. Le fow’ est parfait pour accueillir des personnages de ce genre, intenses et absolus. Ce serait dommage de s’en priver. Et puis je ne le trouve pas si puissante que cela. Daphné est magnifique, ne te prive de rien !

Tu connais déjà la maison, je te donne tes couleurs. c

PS: J’ai hâte de voir à quel plat va te croquer Tantale.

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Message par Daphné Ven 21 Aoû - 8:40

Merciiiiii ! rraouu rraouu rraouu C'est encore un peu une page vierge, vu qu'elle vient de s'éveiller ^^ Mais ça va donner des RP intéressants ! coeur

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