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Encre, murmure et sucrerie [Morgan] Empty Encre, murmure et sucrerie [Morgan]

Message par Matthew Freeman Lun 15 Déc - 9:43

Aurore. Simple mot, simple son à la vocalise ronde et tournée. De l’Or à l’Or, de l’Horreur à l’Erreur. La Cité de l’Aurore est-elle une erreur ? Matthew se pose souvent la question. A-t-il fait le bon Choix ? Là dehors, le soleil éclatant se lève et vient lécher de ses rayons réchauffant, les traits fatigués du PDG d’Utopia. Oui, cette ville est une utopie, l’utopie de regagner la puissance des Hommes devant Gaia la Grande, devant cette nature qui promet notre destruction. Et pourtant, Matthew ne peut s’empêcher d’être ému, étreint au cœur quand il contemple ce lever de soleil, constellant d’or et d’argent les mille facettes de verre des buildings innombrables. Voir ces fines gouttelettes de rosée naître avec la plus grande délicatesse sur la vitre, ces fragiles perles de vie… Juste là-dehors, Gaia l’appelle, il le sait. Antique réminiscence d’un regret passé, d’un Choix passé, d’un fils perdu. Matthew pose la main sur le verre-barrière, sur l’infranchissable mur que le Choix a dressé entre lui et la Mère. Et alors il pleure, il pleure de devoir poursuivre sa route sur le froid métal de la City, il pleure d’avoir perdu son origine, d’avoir égaré son humanité. Il pleure, car quelques perles de rosée sont parvenues à franchir la barrière de cristal et telle la main de la mère aimante, se sont déposées avec douceur sur la joue de l’enfant perdu. Et Matthew se souvient, alors qu’il fait tant d’effort pour tout oublier… Il se souvient de ce jour que deux années ne sont pas parvenues à effacer de sa mémoire…


*****


Un nuage voile l’astre jour nouvellement né, le beeper sonne et brise le silence installé. Les larmes n'existent pas encore. La journée de Matthew Freeman commence alors, laissant le passé derrière lui pour n’être que Présent. Les lumières de l’immense appartement s’allument, le café se sert tout seul, le petit déjeuner est déjà sur la table. L’Homme est devenu un assisté congénital, incapable de vivre par lui-même. Mais qu’importe puisqu’il vit. Le PDG d’Utopia Industries consulte ses mails matinaux tout en buvant le sombre nectar. Le beeper recommence son insupportable litanie répétitive. Agacé, Matthew l’allume et consulte le court message. Un lent sourire se dessine sur ses lèvres encore sèches du matin. Branlebas de combat, il faut agir vite ! L’homme d’affaire enfile un jeans et un t-shirt blanc en vitesse. Le costard ne sera pas vraiment nécessaire aujourd’hui et Matthew n’aime pas devoir obéir à un code vestimentaire journalier. Il préfère surprendre en changeant ses habitudes. Le café est encore chaud et le petit-déjeuner à peine entamé quand Matthew quitte son somptueux appartement. Il n’a pas pensé à prendre le beeper sur lequel est encore affiché : « BioTech Corp ; Morgan ».

Matthew sait que cette chance ne se représentera pas avant plusieurs années, si ce n’est jamais. Il faut faire vite, le temps est limité. BioTech Corporation se situe dans un building à quatre rues du sien. L’aube est à peine levée et les passants sont rares. Personne ne le reconnait dans ses habits détendus et une casquette vissée sur le crâne. En moins de cinq minutes, Matthew se trouve aux portes de la grande entreprise de biotechnologie. Evidemment, à cette heure-ci, l’accueil est encore fermé, mais le magnat de l’armement est une personne réputée et possède des accès chez ses associés. Il fait passer sa carte sur le lecteur magnétique et la porte de verre blindé s’ouvre sans le moindre son. Direction, dernier étage, rendre visite au Président de BioTech Corp. Le trajet en ascenseur semble interminable et Matthew ronge son frein. Il est peut-être déjà trop tard pour La voir…

Michael Douglas, PDG de BioTech Corp. est penché sur son ordinateur. Toujours très matinal, il est le premier à être présent au bureau ce jour-là, car ses murs habitent une invitée spéciale, très spéciale et la sécurité a été multipliée par trois depuis son arrivée au sein du building. Mais Douglas est très excité, excité de pouvoir enfin effectuer des tests complets sur Morgan ! La Prêtresse de Gaia avait été transférée la veille dans un bunker ultra-sécurisé du sous-sol, le tout dans le plus grand secret. Cependant, Douglas est nerveux, très nerveux. Au moindre pépin, Obra Lux lui tombera sur le dos et fini sa carrière. Soudain, les portes de l’ascenseur s’ouvrent et un homme grand et habillé de façon très simple fait son entrée. Le PDG de BioTech sursaute, persuadé qu’un adepte de Gaia est parvenu à forcer la sécurité. Il sort son revolver d’un tiroir et le pointe sur l’inconnu. La balle n’a pas le temps de sortir de son compartiment. L’arme tombe en poussière et coule à travers les doigts de Michael Douglas. Un rire sonore rompt le silence installé, un rire reconnaissable entre mille :


« Matthew Freeman ?! »

« Ahahah ! Oui mon cher ami c’est bien moi. Vous n’espériez tout de même pas me tuer avec une arme que je vous ai vendue moi-même ? Pardonnez-moi pour cette intrusion Michael, mais je n’ai pas beaucoup de temps à perdre en discussion futile. Je veux La voir. Où est-Elle ? »

La peau de Douglas perd toute couleur. Il devient plus pâle que le ciel du matin. Matthew peut presque voir les grosses gouttes de sueur perler sur son front. Victoire ! Ainsi, son indic ne l’avait pas trompé ! Morgan est bien détenue dans ces murs et non plus à la tour Lux ! Une poussée d’adrénaline afflue dans ses veines. Enfin, le moment qu’il a tant attendu est à portée de main. Seul un petit homme obèse se dresse devant lui et son objectif. Un sourire carnassier barre le visage de Matthew. Douglas ne sait comment réagir : il ne peut pas appeler la sécurité, le PDG d’Utopia Industries n’est pas n’importe qui… Enfin, il tente une piètre parade :


« Je… je ne vois pas de qui vous parlez Matthew. Il n’y a personne en ces murs, nous effectuons nos expériences uniquement sur des animaux, pas sur des êtres humains… »


Le sourire de Matthew s’efface instantanément. Ce n’est pas dans ses habitudes, mais le temps presse et la menace est sa seule option.

« Je viens de vous dire que mon temps est limité ! Je sais pertinemment qu’Obra Lux est déjà prévenue de ma présence ici et ce n’est qu’une question de minutes avant qu’elle n’arrive. Je vais être très clair Douglas : si je ne suis pas dans la cellule de Morgan dans moins de cinq minutes, vous pouvez dire adieu aux négociations de contrat avec Utopia Industries ! »

L’argent… Levier plus puissant que le sexe, les drogues ou les guerres. L’argent permet tout dans la City et Michael Douglas ne fait pas exception à la règle. Rien qu’à l’idée de perdre un potentiel contrat de plusieurs milliards, son sang ne fait qu’un tour et la sombre aura des Lux se dissipe comme par magie. Après tout, Matthew Freeman est un PDG de la Ville de l’Aurore, un allié. Il doit sans doute avoir ses raisons de rencontrer Morgan, mais il n’y a aucun risque, jamais il n’oserait entreprendre de la libérer. Michael Douglas se rassure comme il peut, ravale ses angoisses, tente de ne pas penser à la Femme de Fer. Le dirigeant de BioTech Corp. sue à grosses gouttes, son visage a perdu toute couleur. La détermination affichée par Matthew Freeman met mal à l’aise, rien ne semble pouvoir émécher sa volonté. Mais la menace ne suffit pas apparemment, Douglas reste dans l’incertitude, il ne parvient pas à faire le Choix ! Le Choix ! Il est en équilibre entre deux extrêmes, il faut encore lui donner une petite impulsion de bon côté pour qu’il tombe. Matthew perd patience, le temps est limité. Il sort son téléphone portable, le synchronise avec celui de son interlocuteur et effectue une transaction instantanée de cent millions de dollars.

« Vous en aurez cent de plus une fois que j’aurai vu Morgan… »

*****

Ô silence obscur, ami intime, reste auprès de moi… Dans ce dixième sous-sol, loin dans la peau de Gaia, tu es mon compagnon, mon unique ami. L’obèse est remonté, me laisse seul. Il sait qu’il est impossible de s’échapper de cette prison de métal. Des yeux numériques me suivent, m’épient, je le sens. Les caméras pivotent et scrutent chacun de mes mouvements. Que m’importe. Je vais La voir. Elle dont je rêve depuis tant de nuits, elle qui canalise la force de Gaia la Mère, elle qui est un fragment de mon passé perdu… Pourquoi vouloir la rencontrer ? Même moi je ne connais pas la réponse. Peut-être la connait-elle. Je n’ai pas beaucoup de temps. De Temps… Obra Lux, avide dragon de fer et d’acier, est en route, je le sais. Elle est furieuse de me savoir si prêt de sa petite protégée, de son bijou inaccessible. Il est temps de partager Obra ! Il est temps que ton règne prenne fin ! J’ai bloqué l’ascenseur d’accès avec mes pouvoirs, ils ne le savent pas encore. Cela devrait les ralentir un peu et me donner plus de temps pour lui parler. De Temps… Là au fond du couloir, la lourde porte blindée se dresse tel un rempart infranchissable. Je compose le code d’accès, lentement, méthodiquement. Aucun bruit, le silence. Seuls les battements de mon cœur retentissent à mes oreilles. Un léger cliquetis, puis les lourds battants pivotent sur leur axe. Enfin… La voici, cachée par l’obscurité. La porte se referme sur moi, hermétique, nous sommes seuls maintenant...  Je ressens la puissance de l’Aura dégagée par son collier et pourtant, en fond, une force sourde et sans nom, une férocité courbée par la technologie. Je peux ressentir Gaia…


Dernière édition par Matthew Freeman le Mer 17 Déc - 13:33, édité 1 fois

Matthew Freeman
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Matthew Freeman
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Message par Morgan Mer 17 Déc - 13:22

17 ans
L’age d’Or, l’age sans raison
On n’est pas sérieux quand on a 17ans.


-Allongez-vous.

Une froideur indifférente, des gestes surs, glacés, gantés de violet Nitrile. Des instruments froids, des aiguilles sans caresses, sans épines et la lumière claire des néons blancs. La jeune femme s’allonge. Une femme a natté de force sa chevelure noire. Une bataille brutale, d’autorité, de mots, de magie, davantage que de gestes. La mutation contre ses bribes de pouvoir combatives, Morgan n’a pu que plier échine.  Encore, comme chaque fois, il y a toujours un mutant, les lianes froides d’entraves ou la cruauté d’un autre pour la maintenir tranquille. L’inconnue a dompté la broussaille sombre, le caractère sauvage et impulsif. Elle la rendue docile, et, à quelques mètres de là, elle lui inspire toujours le calme et l’obéissance. Morgan pose sa lourde tresse sur son épaule, elle est si longue que l’enfant peut la garder contre elle et tenir les quelques cheveux libres, en dessous du nœud, entre ses doigts. Elle enroule ses brins autour de son index, sent la chaleur de leur caresse, leur douceur, leur épaisseur et quand ils s’échappent elle recommence et recommence encore.

Sage, allongée sur un fauteuil mouvant qui lentement se déploie à hauteur des quelques invisibles qui l’entourent, Morgan rêve. Les yeux grands ouverts, l’esprit ailleurs, elle s’élance dans des songes éveillés ou elle n’est plus objet mais femme et où nul ne peut la toucher. Avec des gants. Elle s’imagine dans sa forêt, dans sa clairière, près du petit étang qui l’a protégé, de son second père l’arbre. Sous la chaleur de son arc en ciel, là-bas, tout semble simple. Les fourmis qui grimpent le long de son mollet ne lui font pas peur, et le petit cardinal qui s’est logée sur son épaule l’enchante de la mélodie gracieuse de son chant. Elle rêve, si loin du blanc des murs, des carreaux qu’elle compte au plafond, des ordres froids des hommes qui l’entourent. Ses lèvres frémissent un bref instant alors que le cathéter est replacé dans la veine de l’intérieur de son bras. Mais ce n’est rien, elle préfère même. Qu’il n’y ait qu’une seule ouverture. Ailleurs, elle sent les insectes remonter le long de sa cheville, de ses mollets, venir jusque ses cuisses. A son oreille le chant du cardinal est si doux qu’il apaise son cœur. Elle pourrait s’endormir. Le corps aux mains des étrangers. Elle pourrait rêver, en vrai, les yeux clos et le souffle tranquille.

-Voyez c’est là, exactement là. On dirait de petites Fourmies, elles semblent vivantes. C’est exactement ce que je vous disais, elles prennent vies sous sa peau. C’est peut-être là un des premiers mystères de Gaia, le plus simple, le plus ambigu d’un point de vue scientifique. Comment est-ce possible que ce qu’il semble être de l’encre puisse se mouvoir ainsi ? Comment Gaia marque-t-elle ses fidèles ? Comment sont-ils choisis ? ET pourquoi certains tatouages restent mouvants ?

Le doigt violet se pose sur sa peau blanche, écrasant une fourmi. Sous la peau celle-ci semble se débattre, gigotant comme beau diable, elle arrive à se défaire de l’étreinte du plastique et repars à toute allure. Autour du doigt, les Fourmies s’écartent.

-Le plus étrange, c’est que la magie de Morgan est endormie. La torque reproduit la science de l’Aura et restreint ses pouvoirs. Nous avons déjà eu ce genre de cas, des tatoués mouvants restreints, qui perdent leurs pouvoirs.  Les tatouages s’immobilisent, puis, progressivement disparaissent. Voyez, les siens, sont plus mouvants que jamais. Ils semblent faire part d’elle et pourtant ne reproduisent que des motifs de Gaia. Est-ce les derniers restes de sa magie ? Cette hypothèse me semble excessive. Je crois, plutôt, que c’est son dernier contact avec Gaia. Leur dernière forme de langage.

La tête de Morgan bascule. L’abysse de son regard se fait moins profond. Ses yeux voient la femme, ses oreilles l’écoutent. Dans les billes noires, l’étrangère cherche en vain la validité de sa réponse. Mais Morgan est loin, si loin, sa tête revient dans son axe. L’enfant sauvage refuse toujours de répondre à la moindre des questions, et pas même la mutante, adossée contre le mur, ne pourrait la faire parler.

-Tenez, une fois que vous avez fini de prélever le sang de son bras, piquez aux endroits tatoués, échantillonnez. Sang, peau, nous trouverons peut-être le secret de cette magie.

Le scientifique qui maintient son bras, prend grand temps à terminer son prélèvement, ferme les tubes, les annote. Puis, il s’approche de ses jambes.

-Vous êtes sure, elle n’est pas anesthésiée…
-Ce n’est pas grand-chose. Elle a l’habitude.

Le scalpel perce la peau douce. Sur ses jambes, les Fourmies galopent, affolées, elles se dirigent dans les ombres de ses jambes, se glissent sous la blouse blanche et courte aux formes d’une robe. L’homme pique, prélève. Les lèvres de Morgan se serrent, blanchissent, mais nul son ne les franchit. A chacune des nouvelles profanations, les cils battent, comme si Morgan comptait les coups, comme si elle les essuyait en silence. Le téléphone sonne. La scientifique prend l’appel.

-Nous devons sortir. Tous. Sauf Elle. Maintenant.

Les lèvres de l’étrangère se pincent alors que celle de Morgan se détendent enfin. Un à un, les scientifiques se retirent, et même la mutante, la laissant dans le plus grand des silences. Le dernier éteint la lumière derrière lui. Cela n’étonne pas Morgan, cela n’est pas la première fois. A trop l’user comme un objet ils oublient souvent sa condition d’humaine. Morgan s’assoit sur le fauteuil. Ses jambes balancent dans l’obscurité. Un cliquetis brise son silence. La porte s’ouvre. Quelqu’un entre. La porte se referme. Un second souffle rythme le silence froid de la pièce sans sentiment. Avec lenteur, Morgan lève son bras, jusque l’interrupteur de la lumière au-dessus de son siège.


-Vous n’êtes pas de mon clan.  


Sa voix d’enfant déchire le silence. Accusatrice, porteuse d’un espoir perdu dans l’observation rapide du PDG, elle s’éteint tout aussi vite. Les yeux plein de méfiances, Morgan se saisit du scalpel taché de son sang, posé à côté du fauteuil.  L’arme lui semble futile face à l’homme gigantesque qu’elle ne distingue qu’ à peine dans l’ombre derrière. Elle brille sous le phare du néon blanc. Morgan le tient entre elle et l’inconnu.

-Si vous me faites du mal, l’armée blanche toute entière se mettra  à votre recherche. Il n’y aura nul lieu assez secret pour s’y cacher et si jamais vous faites l’erreur de quitter l’hypercentre, les gens de mon clan vous pourchasseront et vous tueront. Vous ne pourrez pas même atteindre la forêt, qui ne pourrait être que pourtant bien plus cruelle qu’eux, quant à votre exécution.

Protégée d’Obra Lux, fille de Gaia, il n’y a guère d’hommes qui oseraient aller à l’encontre de ses deux entités, tout à la fois. Et s’il lui arrive parfois, au détour d’un malheureux hasard, de se retrouver la proie d’un vilain personnage, il lui suffit souvent d’énoncer les faits pour qu’il s’assagisse. Quant aux fous furieux, même eux, si rares soient-ils à l’approcher, elle ne les laisse pas faire.

-Je ne sais pas ce que vous êtes venu chercher. Mais les autres, ils reviendront vite.

Lentement Morgan se lève. Ses jambes se déploient, tachées de quelques gouttes de sang qui glissent, glissent le long de ses jambes. A son bras, le cathéter la gêne, elle l’arrache et le laisse tomber au sol, sanglant. Dans une posture calme, le scalpel levé, comme le ferait une enfant. Elle l’attend.

Morgan
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