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Message par Aaron Lun 1 Déc - 18:36




Aaron




"La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre,
il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste."




Nom : Aaron Strauss
Avatar : Mathias Lauridsen
Age : 21 ans
Groupe :  Cité Blanche
Fidélité  : Volage
Rang : Sans.

Ange blond de la cité blanche, il arpente les ombres.
Et s'il cherche la lumière, son éternel Aurore,
Chaque pas le rapproche davantage des ténèbres.

Don/Mutation/Hybridation/Art : Sans.

Sans famille, sans cœur, sans âme, en perdition.
Sans mesure, sans joie, sans vie, sans trêve.
Mange Mort. Attrape Rêve. Doux Destructeur.
Faudrait-il vraiment lui donner un don ?
Saurait-il accepter en son cœur pareille allégeance ?

De tous et d'aucun, il préfère son visage, ses masques. Et s'il se déshabille c'est le cœur aveugle et l'esprit futile. Le jour viendra où il rendra son âme et entre les sombres bras du Crystal Palace, déposera les armes.



Portrait en Quelques lignes



Caractère :

Il faudrait dire, peut-être, parfois. La colère. Il faudrait dire, peut-être, aussi, la crainte. Mais je refuse. Les sentiments humains sont si faciles à saisir, si facile à détruire. Je préfère garder en mon cœur, la pureté de l'Aura, sa lumière pénétrante, sa protection froide et innocente. Je préfère aimer la nuit et le jour, sans me laisser tacher par leurs épanchements dégoutants. Je préfère éteindre, dans l’œuf, tous les sentiments qui mènent au drame.

Et résister. Résister face à l'Autre. A ses désirs égoïstes, à ses rêves de gloire et de conquête. Lui résister. Encore, toujours, jusqu'à ce que je ne puisse plus. Et, ce jour là, je partirais. La ville est petite, la ville est sous la lumière incessante de l'empire Lux et de son armée blanche, mais elle cache dans ses  ruines le souvenirs d'époques passées. Et des gens, comme moi, qui refusent de faire un choix entre la sauvagerie et la dictature, entre la liberté et l'esclavagisme. Parce que je serais libre, demain et à jamais. Je serais libre, il le faudra, le jour où je délaisserais à jamais mon nom et mon sang. Je serais libre, même encagé par Gaia. Il faudra bien que quelqu'un leur dise, à tous, que je ne me laisserais pas appartenir.


Physique :

J’ai un visage. D'Ange, ils disent. De démon, elles soufflent.

Des yeux clairs, translucides, les yeux du père, les yeux de la mère. Un gris qui vire à l’orage, un bleu qui illumine les visages, un vert clair, quand ma rétine s’abime de la lueur du ciel. Des yeux, donc, changeants. Ma peau est fine -douce qu’elles disent- parfois apparaissent mes veines, à la dérobée, des nervures noires sous ma peau blanche. Mon visage est fin, délicat, d’un savant mélange d’enfance et d’adulte. J’ai les traits de ma mère, le port fier de l’Autre.

Je suis grand. De mon corps d'adolescent se dégage une ombre. Elle m'amuse, elle m'effraie. Je préférais l'ombre courte de mon corps d'enfant. Mais elle a grandi comme moi, il parait que là est le poids de l'Adulte. Cette ombre vacillante que pas même l'Aura n'illumine. Je suis grand. Mon corps est fin, élancé, musclé, l'Autre m'oblige à suivre son entrainement de forcenat. Mon corps n'a jamais été que le reflet de ses désirs, à lui aussi, il m'a créé à son image. Et pourtant, à son image je me refuse.

Je n'ai pas de tatouage. Je n'en n'aurais pas. Mon sang n'est pas non plus anobli par la pilule Dream, je n'en veux pas. Je veux garder ce visage, de blondeur et de creux d'adolescent. Je veux garder cette enfance, cette innocence qu'il m'a volé et que j'aimerais ressusciter. Alors je me maquille parfois, je me moque, je me moque de Lui. Du mascara, des poudres féminines. Il ne frappe plus, maintenant, je suis plus fort que Lui.


Son histoire



Vous connaissez le père, ses médailles, son rang, son visage, ses ordres.
Alors je ne vous parlerais pas de lui, jamais. N’attendez pas non plus que je prenne sa suite.
Je vaincrais en mon âme tout sentiment guerrier avant qu’il n’éclose.

Je vous parlerais d’une mère, aussi insaisissable qu’une brise d’automne. Aussi intouchable que le spectre  de son prime enfant. Je vous parlerais de ma mère. Elle avait des yeux bleus qu’on disait rieurs mais que je n’ai jamais vu qu’en deuil. Elle vivait de rien, quand je ne l’ai connu que sous ses bijoux lourds. Elle aimait la lourdeur, ma mère, elle qui fut autrefois si légère. Elle aimait la lourdeur et maudissait de ses lèvres qui aimèrent, l’impitoyable Gaia. Et pourtant, elle n’a jamais complètement pu. Aimer l’Aura. Elle n’a jamais réussi. Il n’y avait plus que de la haine et de douleur. Plus que ses sentiments forts, destructeurs, que j’ai appris, très jeune, à enfouir au fond de moi pour ne jamais les vivre comme elle les vivait. Un cœur, ça s’éduque, disait l’Autre. Il a tout fait pour que le sang de son sang ne soit pas le reflet masculin du déchet inhumain qu’était devenue son épouse.

Il y avait une obsession dans l’âme ravagée de celle qui me mit au monde. Jamais elle ne quittait son cœur, jamais elle n’allégeait son regard. Combien de fois ais-je vu ma mère pleurer devant des petites filles ? Combien de fois a-t-elle appelé la sienne ? Il y avait tant d’amours dans ses cris. Tant de violence aussi. Aimer, non plus, lui était impossible après de vide de cette absence. Quand j’étais petit, tout jeune, elle m’habillait dans les vieux vêtements de ma sœur. Je la laissais faire. Jamais je ne pleurais. Car, c’est peut-être en ces moments courts, interdits, qu’elle me parlait davantage que sous son masque de fard et de fausse froideur. Alors malgré la voix grondante de l’Autre, je ne me défendais pas, jamais. Et rien, pas même la peau dure de ses phalanges, ne m'a empêché de porter les robes de petites filles.

Ma sœur avait 6 ans, quand elle est morte. Comme sa mère, et sa famille maternelle, elle avait quelque chose dans le sang. Quelque chose de diffèrent. Son système immunitaire n’a jamais été performant. Et, contrairement à eux, elle n’est pas née avec un tatouage, elle n’a même jamais reçu ce présent. Dans la cité blanche, elle aurait dû vivre dans une bulle et elle aurait pu vivre, peut-être, plus longtemps. Mais dans les décombres, dans les décombres, elle a passé ses jours alités, malade, fatiguée. Et si ma mère l’aimait, la petite fille n’avait que 16 ans quand elle est née, et jamais elle n’a su en prendre soin, fuyant la maternité et la honte d’avoir une enfant délaissée de la forêt. Ma mère était volage, aussi légère que le vent qui tournoyait autour d'elle. Elle n'avait pas de port, pas d'amarre, que le goût  du  jeu et de l'interdit. Aussi, l'enfant n'avait pas de père. Pas vraiment. Ce n'était pas important.

Lya, c’est le fantôme de ma mère.
Et, c'est aussi, un peu, notre fantôme a tout les 4.

Moi.
L'Autre.
Et Bran. Mon frère. Vous le connaissez, lui aussi. Ou vous le connaitrez.
S'il pouvait, il épouserait Aurore elle même. Et il la baiserait comme une reine.
S'il le pouvait, s'il le pouvait seulement, il serait le futur Charles, avec l'ambition sacrosainte d'Obra.

Mon frère est plus vieux. Il se souvient de l'âge d'Or, quand, malgré sa traitrise, ma mère était toujours aimée de Gaia. Il dit, parfois, qu'elle s'est tant débattue, qu'elle a tant tué des siens, que c'est elle qui a inspiré la carrière de mon père. C'est peut-être cela, le pire. Que ma mère ait eu un pouvoir, quand sa petite fille n'en a pas eu et que ma mère ait tué,tué, jusqu'à forcer Gaia à la tuer. Je me rappelle, moi aussi, quand j'étais tout jeune. Elle pleurait, ma mère, elle suppliait Gaia de mettre fin à son calvaire. Elle m'emmenait parfois dans la forêt avec elle. Et rien ne se passait. Rien ne se passait jamais. Gaia l'aimait, Gaia l'aimait et lui pardonnait sa colère. L'impitoyable était saisie de sentiments. Enfin. Pendant un temps. Jusqu'à ce jour, ce jour noir, où ma mère a commencé à tousser. Ce jour, où sa santé a changé, où la brise légère qui protégeait son système immunitaire des invasions, s'est volatilisée. Ce jour semblable aux autres, où elle mis à mort, les gens de son peuple.

Après, il y a eu la bulle. Mais elle pleurait, elle pleurait tellement.
Après il n'y a eu plus que Lui, Lui et moi, et ce frère qui faisait sa fierté.

Voilà, c'est son histoire à elle. Et à son fantôme.
Lya, je vous ai dit, qu'elle s’appelait.
Mais c'était aussi un peu le notre. Et les fantômes, ils ne disparaissent jamais vraiment.

Lui, il a tout détruit. Toutes les traces. Tous les souvenirs. Les noms, désormais tabous. Notre histoire, qui fait sa honte et son plaisir. Nous. Ce qu'on était avant. Et plus encore, il s’est jeté à l'assaut de Gaia la grande, Gaia la belle, Gaia la fascinante. Et Bran a suivi. Il était en colère. Tellement en colère. Nous l'étions tous, en colère. Et sans doute, ais-je fuis là aussi,  quand eux ce sont battus. Sans doute ais-je trahi, à ma manière. Je ne me suis pas battu. Je ne me suis pas battu contre Gaia. Je n'ai rien fait. rien. J'ai continué comme si de rien n'était. J'ai continué à le fuir, Lui. Je suis resté en arrière. Alors il m'a mis en avant, son second fils, le sang de sang. Et malgré ses entrainements, j'ai refusé d'entrer dans les rangs de son armée. Je ne veux pas être soldat. Je ne veux pas être comme Lui. Je ne sais pas qui je veux être. Ce sont peut-être nos dernières batailles. Les dernières fois qu'il m'a touché. Et, peut-être, la première fois que j'étais plus fort que Lui.

J'attends. J'attends dans les salles de classe où je brille par mon indifférence. Certains disent arrogants. J'attends. Quand il m'entraine, que ne cesse la violence. Et je refuse de plier échine. Jamais, jamais je ne le ferais. J'attends. Encore.

Alors je m'imagine des existences. Où fuir si ce ne sont dans nos propres errances ?

Alors je m’imagine des vies. Je flirte avec les ombres, j'entretiens des amitiés factices avec les âmes égarées qui jalonnent la cité Blanche. Je m'invite dans des amourettes indécentes, troque mon costume trois pièces pour les guenilles d'un passant. Me perds dans les lianes des femmes, dans leurs draps de soie et leurs cœurs de pute. Et, parfois, au détour d'un feu de joie, j'embrasse de mes lèvres catines, la gorge masculine d'un plus amoureux que moi.

Et si l'Armée Blanche me rattrape, je fais ma révérence.
A celui qui, plus mesquin que moi, m'arrache ma délivrance.




"Et, pour ne pas être violent, je couvrirais mes gestes d'un voile de soie. Je serais doux, gentil. J'obéirais à tes désirs.
Et, pour ne pas être de ce genre qui détruit ses gens, je caresserais ton échine animale et m'habillerais de tes frissons.
Et, quand viendra l'heure du drame, je m'échapperais de tes silences et rejoindrais la marche immobile des funambules de l'âme."

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Message par Aleph Murnau Mar 2 Déc - 19:27

Ce perso est royal et ce choix d'avatar dantesque ! *__*
Joli craquage ^^

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Message par Aaron Mar 2 Déc - 19:39

Merci Aleph c Je suis content qu'il te plaise slurp

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